Je rêve, encore, des Expos...

J'adore le baseball.

Même si le Baseball majeur n'est pas exempt d'erreurs ou de concessions bizarres, le constat est probant de dire que ça s'améliore très sensiblement, alors que la Ligue nationale de hockey confirme de plus en plus son statut de ligue de garage.

Le baseball et le football demeurent pour moi deux sports que j'apprécie toujours, alors que j'ai quitté le hockey depuis belle lurette.

Comme je suis encore un sportif de la marche, je regarde plus souvent les parties (baseball et football), concernées à la télé, et ce depuis mon plus jeune âge, après 1954, alors que la télé arrivait dans la région.

Évidemment, mes premiers contacts sont passés par la radio et plus tard en images, lorsque CJBR-TV a commencé à relayer en direct les émissions de sport, depuis 1960, dont le football canadien et l'américain (avec Yves Létourneau, entre autres) et le baseball avec les Expos, en 1969.

J'ai vu, à la télé, la première partie des Oiseaux, contre les Cards de Saint-Louis, au Stade Jarry, en 1969, et je n'ai jamais manqué de suivre l'équipe montréalaise, dans ses beaux et difficiles moments, jusqu'à la fermeture de la concession en 2004.

Ce sport améliore son style et son jeu, principalement avec le retour des lanceurs émérites et solides, depuis quelques années. Un certain équilibre s'établit et je suis les Blue Jays de Toronto, surtout depuis que leurs parties sont disponibles via Sportsnet.

Donc, avec les Alouettes et la LCF, comme les clubs du football américain, le baseball demeure mon sport d'attrait, me permettant aussi d'aller de temps à autre au stade de Rimouski, pour assister aux parties locales de club d'ici.

Alors, quand on a annoncé, jeudi, que le baseball pourrait revenir à Montréal, après la nouvelle diffusée, allant à cette info de la Fondation du Projet Baseball Montréal. L'ex-joueur des Expos, Warren Cromartie (de 1974 à 1983), n'en démord pas: Montréal est une ville du baseball majeur et il en fait sa «mission» de ramener une équipe pro dans la Métropole.

C'est ainsi que la communauté d'affaires montréalaise est curieuse de connaître l'opinion de ses membres et du public montréalais sur cette éventualité, proposant une vaste étude de faisabilité commandée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, en collaboration avec Projet Baseball Montréal, pour un coût de 400 000 $. Ce groupe a été fondé par l'ex-Expo, Warren Cromartie, en avril.

La conclusion? Le retour des Expos à Montréal est faisable, Cromartie ajoutant que c'est un projet de longue haleine, passant par l'implication massive des gouvernements, des gens d'affaires, du public montréalais et un nouveau stade de quelque 37 000 places au centre-ville. Pour un budget global d'au moins un milliard de dollars, dont des plusieurs sommes seraient récupérables à long terme.

Nouveau stade obligatoire; l'ancien, le Stade olympique, possible à bien des choses, sauf le baseball, n'est pas accepté, d'abord par le baseball professionnel, puis par les promoteurs montréalais. Vu une fois; pas un très bon souvenir.

Coût d'un milliard $? C'est de la monnaie, de la grosse monnaie, dans une situation actuelle qui ne jure pas par les résultats positifs. Donc, laissons parler et tergiverser les experts qui encombrent toutes les tribunes de nos jours.

En ce qui me concerne, je souhaite ce retour des Expos à Montréal, une équipe de la Ligue Américaine comme celle de Toronto. Qui va jouer deux parties à Montréal en 2014, en période de préparation de la saison, contre les Mets de New York. En promotion avant la « vraie saison » qui vient. Et ça se vend bien (et non, vent), paraît-il. Et le baseball majeur semble s'y intéresser.

Le retour de cette équipe dans la métropole québécoise pourrait prendre du temps; bravo pour ceux qui auront le plaisir de revivre ce retour que je souhaite. À mon âge (75 ans), faudrait que le ciel me conserve en forme jusqu'à cet heureux moment.

Quoi qu'il arrive, mon souhait du retour de cette équipe au Québec demeure « officiel ». Parce que ce sport fonctionne présentement très bien chez nous; ne reste plus que le retour du « grand club »?

Sans trop rêver. Et on peut toujours penser au déménagement, possible, des Rays, présentement à Tampa Bay, une superbe équipe, mais qui n'accueille pas de foule. Ça ne vous rappelle rien? Pour nous, une fois?