Ce mercredi en finale stressante...

La journée est habituelle, me permettant de voir, à RDI, une discussion très éloquente au Salon de la Race à Québec. À ce salaire annuel, j'essaierais d'être plus efficace... et moins redondant... ou presque.

Les reportages de la Commission Charbonneau sont tous aussi éloquents. Où est rendue « notre belle province »? Les journalistes font leur possible. Assez bien, mais l'info continue est exigeante.

Fin d'après-midi, après une belle marche de santé au bord du fleuve, me voilà aux descriptions habituelles de fin de journée. Moins de reportages sur le pétrole. Un signe?

À 19 h, je me branche sur le bulletin de CBS, pour comprendre ce qui se passe aux States paralysés. L'animateur et journaliste Scott Pelly propose des reportages bien ancrés de correspondants chevronnés, sur cette guerre du budget américain qui commence à faire mal à l'économie.

Une chicane sur un principe d'assurance santé et la peur des «communisses » pour les délégués élus du Tea Party. Un segment me marque surtout, rapportant les difficultés d'une patiente qui ne peut plus payer ses médicaments, si ça ne change pas. Par ailleurs, les inscriptions au nouveau régime de l'assurance santé se multiplient rapidement à travers les États-Unis.

Pendant ce temps, c'est toujours la guerre (qui pourrait s'étendre sur deux semaines), paralysant tout, sauf les politiciens aux Chambres sénatoriales et des représentants américaines. Y'a des extrémistes en terres « hostiles », qu'y disent? Seulement là? Et la population américaine commence à en avoir marre...

Bof. Y'a les éliminatoires au baseball qui commencent et le hockey de la ligue de garage (NHL) est aussi lancé au Canada comme aux USA.

À 20 h, retour de « Arrow » sur CTV et un historique de la première série. Produite par CW, la suite en saison deux est toute aussi prévisible. Un rappel moderne rappelant les personnages de DC Comic. L'instigateur admet que le lancement a été inspiré par « Batman Begins » de Nolan.

Aucune commune proportion. J'ai vu le retour et je n'irai pas plus loin. En plus de séquences plutôt gratuites, même si bien filmées, l'intrigue tourne sur une liste (une autre), pas mal moins réussie que celle, « black », de NBC.

À 21 h, j'enregistre les deux demi-heures de Radio-Canada Télé, que je regarderai plus tard, pour me brancher sur le second épisode de « Criminal Minds » (CBS et CTV), à sa neuvième saison, la suite du premier, basé sur deux jumeaux psychopathes obsédés par les femmes, images d'une autre qui les harcelle (la mère, selon ce que je crois). Et le père est un grand malade. Tous les ingrédients sont là pour une heure plutôt poignante.

Les sujets sont percutants et demeurent obsessifs. Comme les comédiens sont excellents, entourés d'une équipe toute aussi efficace et stable, de la prise de vue à la musique et au montage. Jeff Davis est le créateur et c'est produit par Mark Gordon.

Une heure plus tard, « CSI », la production phare de Jerry Bruckheimer, à sa 14e saison, dont le premier épisode de la semaine dernière suivait le dernier du printemps, où les filles du chef et du boss de l'unité sont enlevées par un psychopathe religieux.

Avec la nouvelle équipe, dont Ted Danson et Elisabeth Shue entre autres, George Eads, Jorja Fox, Eric Szmanda, Elisabeth Harnois, Paul Guilfoyle et Robert David Hall sont toujours là. Wiliam Petersen, Marg Helgenberg et Laurence Fishburn ont entre autres quitté. Le premier est toujours en Afrique ou ailleurs, la seconde embauchée par le FBI et le troisième « mis à pied » (il s'agit des personnages, bien sûr).

Devenu classique, chaque épisode apporte quand même des surprises, même si ça commence à s'essouffler. Anthony E Zuiker (a écrit 297 épisodes), Carol Mendelsohn et Ann Donahue sont les créateurs originaux, alors que la réalisation est assurée le plus souvent, ces derniers temps, par Kenneth Fink, Richard J. Lewis et Alec Smith.

Des enquêtes qui imposent une recherche, une solide construction dramatique, dont plusieurs disent que c'est un peu, beaucoup, idéalisé. Ça m'intéresse plus que certains navets policiers qu'on nous impose au cinéma...

Demain, je parlerai entre autres des deux demi-heures de la SRC-Télé, déjà enregistrées.