Une heure bien agréable à Radio-Canada
Je me suis donné un certain temps avant de prononcer quelques commentaires que ce soit sur la nouvelle quotidienne « Entrée principale », production diffusée en direct sur la chaîne télé de Radio-Canada.
L'animateur André Robitaille, dont la réputation n'est plus à faire, qui dirigeait fort bien « C'est juste de la télé » à ARTV, s'occupe de cette nouvelle heure radio-canadienne quotidienne avec une belle assurance, comme d'habitude, tout en définissant une heure d'informations diverses, sociales, communautaires, culturelles ou sportives, entre autres.
André Robitaille a un mandat précis, celui de proposer les collaborateurs réguliers et occasionnels à la série, sur la présence de plusieurs sujets, touchant l'actualité ou des informations globales, sur la vécu de tous les jours.
Au départ, l'animateur demeure « toujours allumé », sincère et précis, orientant des sujets souvent sur l'actualité de toutes sources, incluant les personnes qui entrent à Radio-Canada, via la grande porte d'accès.
L'idée est bonne, d'autant que c'est livré avec une franchise spontanée, caractéristique de cet animateur qui n'a pas l'habitude de s'enfarger dans les fleurs du tapis. C'est direct et spontané. Et il s'amuse avec une évidence « flagrante », dans le bon sens du terme.
L'animateur est bien entouré, par des collaborateurs réguliers, dont Vincent Bolduc, Isabelle Lacasse, Pascale Lévesque, et Louis T, spécialement attaché aux nouvelles sur les réseaux sociaux dont on ne peut plus se lasser. Et il apporte des infos très pertinentes, sur un humour et un ton qui ne manquent pas de punch.
Parmi les collaborateurs invités, citons le commentateur sportif Dany Dubé, toujours au fait de la chose, autant que bien d'autres, chacun dans sa spécialité ou les sujets, avec pertinence. accompagnés par l'animateur qui n'a pas la gueule de bois, ses interlocuteurs non plus.
Je me plais à cette heure qui apporte des surprises, dont cet invité qui doit préparer un élément non prévu avec un expert pendant l'heure du vendredi, ou la caméra dans une entrée d'un grand centre (centre commercial, école, rues importantes), autant que les communications via les réseaux sociaux, ou par interventions de liaisons personnelles, sur invitation de l'animateur en particulier, qui ne se gêne pas pour intervenir avec ces invités impromptus.
D'autant que tout n'est pas coulé dans le béton d'horaire, alors que les interventions peuvent décaler pour accueillir un invité ou un sujet impromptu, toujours avec ce bel humour, constant, d'André Robitaille, en une émission qui ne porte pas trop la lourder des anciennes productions radio-canadiennes, très branchées sur l'heure de rigueur ou le thème... invariable.
Ou celle des moments que j'appellerais hors-contextes, plutôt « frivoles », sans références du jour, comme à cette émission du matin, « Alors, on jase ». Un moment très « général », même drabe.