Ma télé du vendredi et du samedi

Après avoir vu « Infoman », jeudi (me semble un peu essoufflé; budget coupé peut-être? Pourtant, me semble déjà limite...), je commence mon vendredi télé avec mes arrêts habituels, en avant-midi et en pm, après mon retour du cinéma pour « Gabrielle » (voir autre texte).

Un vendredi très tranquille, où je me promène entre les séries éliminatoires du baseball majeur, le football canadien, pour en arriver à l'excellente série documentaire « Mulroney », à Radio-Canada, dont c'est le dernier épisode, le quatrième, vendredi.

Le journaliste Guy Gendron a fait un excellent travail, dévoilant avec une intelligente recherche tous les méandres de cette carrière politique qui a donné un élan au Canada, au national comme à l'international, définition qui démontre, entre autres, que le Parti conservateur d'hier est loin d'être celui d'aujourd'hui (ce n'est plus que le nom), avec son retour à la préhistoire.

La SRC devrait proposer plus souvent des dossiers comme ceux-là. Il est vrai que RDI ne se gêne pas pour en réaliser, même si c'est souvent sur un événement important « à chaud ».

En définitive, quatre heures éclairantes sur une page de notre histoire récente.

Samedi, je me lève tard et je regarde, comme d'habitude, les nouvelles de l'heure, toujours à RDI, pour ensuite vérifier quelques notes télévisuelles ici et là. Les «paid programmings » sont légion, alors que je me rends au football universitaire, entre Sherbrooke et Montréal, sur Radio-Canada Télé, pour un match enlevant, décrit avec un enthousiasme non déguisé. Le son est bizarre en début de diffusion et ce n'est pas la première fois que ça arrive, sous ce titre.

Télédiffusion quand même réussie avec, parfois, de très bonnes images. Sur de beaux jeux.

À la fin de l'après-midi, je retourne voir « C'est juste de la TV », avec une équipe toute nouvelle, et un invité et un autre, spécial. Les commentaires sont, disons, plus cérébraux qu'avec Robitaille, qui avait le don de mettre un peu d'humour « actif », alors que les références sont souvent claires et précises.

Je suis un accroc à la télé, vous le savez maintenant, et ces 90 minutes indiquent des choix intéressants, un peu nombrilistes (c'est Québécois, que voulez-vous), alors que moi je ne le suis pas assez (reproche enregistré sur ma préférence... « américaine »).

Je ne reviens pas sur ce sujet. Chacun ses choix et la télé est « universelle ».

Puis, regard sur les éliminatoires du baseball, avec des commentateurs bien au fait des déroulements et des équipes, dont Buck Martinez, commentateur régulier pour les Blue Jays de Toronto en saison régulière. Heureux de le réentendre.

Soirée plutôt tranquille, avec de petits arrêts au hockey, Canadien-Flyers, où le hockey devient encore de moins... cérébral (les hurlements de contentement le prouvent), alors que je retrouve, sur CTV, à 22 h, une nouvelle série canadienne, « Played », idée originale de Greg Nelson (« Rookie Blue »), sur le Covert Investigations Unit (CIU), qui se base à Toronto évidemment.

Ce n'est pas « Flashpoint », encore moins « Motive », mais c'est réalisé avec un élan évident, sur une séquence d'intros assez « raides » visuellement, qui annoncent, en principe, une belle heure. C'est plutôt verbeux, alors que le principe est de « démontrer » la façon cérébrale de ces interventions. Pas bête comme idée. Mais, j'aime mieux, et de loin « Motive », où l'humour sec donne une couleur plus intéressante à la description.

Ce n'est que le premier épisode de cette nouvelle série canadienne, où, là encore, Toronto est proposée avec une tendresse évidente, et souvent réussie.

Voilà, mon périple télévisuel quotidien est complété pour cette semaine. Je reviendrai à l'occasion, lors des hits ou de mes coups de cœur.